een vrolijk stapliedje (vrij naar Tout va très bien, Madame la Marquise van Ray Ventura).
Allô ! Allô ! Chère Lise. Quelles nouvelles ? Absente, mes vacances en Suisse. Au bout du fil, je vous appelle : que trouverais-je à mon retour ?
Tout va très bien, Monsieur le Bourgmestre. Tout va très bien, tout va très bien. Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise, on déplore un tout petit rien. A votre ville, une bêtise, l’air devient plûtot noir et gris. Mais à part ça, Monsieur le Bourgmestre, tout va très bien, tout va très bien !
Allô ! Allô ! Jean ! Quelles nouvelles ? Mauvais temps à Anvers ? Mon petit provocateur, explique moi : dois-je changer de stratégie ?
N’en faites rien, Monsieur le Bourgmestre, n’en faites rien, tout va très bien. Plus question de terreur ou d’extrémisme car l’armée se trouve dans tous les coins. Même la police n’est plus dans les coulisses. La crise ce ne sera plus pour demain. Pour couper court, Monsieur le Bourgmestre, tout va très bien, tout va très bien.
Allô ! Allô ! Michel ! Quelles nouvelles ? Il y a la crise ? Valet fidèle, je vous demande : dois-je retourner tout de suite ?
Mais non, mais non, Monsieur le Bourgmestre. Absolument non, tout va très bien. Une série de parfaites en bonnes mésures vous feront mieux dormir sur les oreilles. Les petits gens paieront la facture : blocage d’index, économies qui seront sans pareil. Alors comme ça, Monsieur le Bourgmestre, un tas de poignon reviendra vers votre caisse.
Allô ! Allô ! Finances ! Quelles nouvelles ? Plus de fric ? Van Overtveldt, je suis stupéfait : où est resté tout cet argent ?
C’est très dommage, Monsieur le Bourgmestre, nos fonds sont partis tous vers la Suisse. Les gens célèbres y ont crées de comptes que au contrôle de personne ne sont soummis. A fin de mieux sauver les apparences, il faut créer une taxe de façade. Comme vous voyez, Monsieur le Bourgmestre, Tout va très bien, tout va très bien (répéter sans fin)