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« La révolte de ceux qui se sont tus »

« La révolte de ceux qui se sont tus »

donderdag 10 februari 2011 09:46
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Depuis le début de la semaine, des manifestations ont lieu un peu partout en Tunisie: à Sfax, Souss, Tunis, au Kef,…

En effet, la semaine dernière les nouveaux gouverneurs ont été nommés à la tête des 24 gouvernorats du pays. Sur ces 24 fraîchement nommés, 19 appartiennent au régime de Ben Ali. A ce refus de voir les mêmes « pourris » s’installer au pouvoir s’ajoutent les évènement tragiques qui se sont déroulés ce weekend au Kef. Dans cette ville, deux manifestants ont été réprimés par la police. Leurs corps ont été retrouvés brûlés dans le commissariat: alors que la version des policiers dit que ceux-ci se sont immolés par le feu, l’enquête tout juste ouverte a émis la piste selon laquelle les deux manifestants auraient été abattus avant d’être brûlés.

Cet évènement amplifie le mouvement de contestation contre la nommination des gouverneurs et témoigne de la violence à laquelle le peuple tunisien est encore confronté.

Ce lundi 7 février à Tunis, des manifestations ont lieu pratiquement devant tous les Ministères ainsi que devant le gouvernorat et le Parlement. Devant le Parlement, les manifestants se rassemblent pour protester contre le remaniment de la Constitution qui a pour but d’attribuer au Président Ghannouchi tous les pouvoirs du chef d’Etat. Des mamans sont aussi là pour exiger des nouvelles de leurs fils emprissonés depuis des années et dont elles sont sans nouvelle.

Au centre ville, dans l’avenue Bourguiba, de jeunes lycéens sont réunis devant les marches du Théâtre Municipal (l’équivalent des marches de la Bourse à Bruxelles en terme de lieu de rassemblement). On peut entendre: « Résistance, résistance jusqu’à la démission » ou encore « Dégage, dégage ! Dégage ya khoummej (les pourris) ».

Le mot d’ordre est partout le même: démission de la direction nouvellement nommée au profit d’une direction votée par le peuple. Devant le gouvernorat, se sont les travailleurs qui sont en grève , ils sont soutenus par d’autres manifestants venus grossir leurs rangs. Mouhammed nous témoigne: « Les gens ne se laisseront pas faire, c’est maintenant que tout commence! Cette révolution, c’est celle de ceux qui se sont tus pendant des années, c’est celle des absents du régime de Ben Ali ».

Lees alle blogs van Mathilde over haar bezoek aan Tunesië op www.intal.be

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