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Samenkomst ter ondersteuning van twee activisten van het  No border kamp Brussel 2010
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Samenkomst ter ondersteuning van twee activisten van het No border kamp Brussel 2010

dinsdag 14 juni 2011 17:27
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Twee deelnemers van   het Noborderkamp in Brussel 2010 verschijnen morgen,  woensdag 15 juni,  voor de  raadkamer . Zij worden beschuldigd van weerspannigheid.

Alhoewel er weinig elementen in het dossier  zijn ten laste van  beide personen   , zou de Raadmaker hun wel eens kunnen doorverwijzen naar de correctionele rechtbank.  Dit om een voorbeeld te stellen naar de andere actievoerders toe.

De politie zelf heeft van comité P een slecht rapport gekregen tijdens de periode van  No Border camp in Brussel. 2010. De politie is hier toen  zijn boekje te buiten gegaan.

De Raadkamer zou best eerst het dossier van comité P eens doornemen vooraleer men tot een beslissing overgaat.
 

AFSPRAAK 15 Juni 13U30 VOOR

HET JUSTITIEPALEIS

Poelaertplaats in Brussel

Bron : No Border 

Luc Schrijvers

Voorbeeld :

Tekst in het frans.

Zelfs de franstalige Liga van de Mensenrechten schreef een artikel over het doen en laten van de politie op 29 september 2010 …

Een vakbondsdemonstratie (Euromanifestatie 29 september 2010 ) waar activisten van het No Border camp  aan deelnamen.  

Euromanifestation : une répression policière préventive diqne d’une démocratie ?

1er octobre 2010 – La Ligue des droits de l’Homme et Bruxelles Laïque ont été alarmés par les informations concernant des arrestations lors de la manifestation syndicale de ce mercredi 29 septembre à Bruxelles.

Pas moins de 250 personnes ont été arrêtées, dont 148 préventivement. Dès 11h du matin, le simple fait de se rendre vers les stations de métro au départ de Tour et Taxis – où se tient actuellement le camp NoBorder – pour se rendre à la manifestation donnait lieu a des contrôles d’identité, fouilles des sacs et enfin arrestations. Sans avoir commis aucun acte délictueux, une centaine de personnes ont ainsi été empêchées de se rendre à la manifestation afin d’y exprimer leurs idées.  Les forces de l’ordre qualifient cette action ciblée « d’arrestations préventives ».  Le droit de manifester est pourtant garanti tant par la Constitution belge dans son article 26 que par la Convention européenne des droits de l’Homme dans son article 11. Ces arrestations préventives constituent donc une grave entrave au droit de manifester qui est un fondement d’une démocratie qui n’a pas peur de l’expression de ses citoyens
Un groupe, non lié à un syndicat mais ayant reçu l’autorisation des organisateurs syndicaux de participer à la manifestation, s’est vu, dès le point de ralliement place Bara, intimidé par un impressionnant déploiement des forces de l’ordre.
Vers 15 heures, la police a procédé à l’encerclement de ce groupe de manifestants.  Ce déploiement a été opéré afin d’isoler le groupe du reste du cortège et éviter de la sorte tout mouvement de solidarité de la part d’autres manifestants. Avec violence, la police a procédé à l’arrestation des manifestants encerclés. Cette manœuvre a été suivie de placages au sol d’autres personnes par des policiers en civil, ces derniers faisant usage de gaz poivré. Des coups ont été portés par la police et au moins quatre manifestants ont dû être hospitalisés.
Outre les faits de violence, La Ligue des droits de l’Homme et Bruxelles Laïque s’inquiètent de cette tendance à opérer une scission manichéenne et arbitraire entre, pour faire court,  les « bons » et les « mauvais » manifestants alors qu’aucun délit n’a été commis.  Y aurait-il des convictions qui ne pourraient être librement exprimées ? 
Environ 90 personnes ont été menottées les mains derrière le dos, assises dans la rue, en file, pendant près de deux heures. Certains policiers exerçaient des mesures de contention supplémentaires en maintenant une pression dans le dos avec le genou.  On a pu assister à des propos provocateurs et intimidations, notamment à l’aide de leurs bonbonnes de gaz, les policiers s’étant à cette fin préalablement masqué le visage.
La Ligue des droits de l’Homme et Bruxelles Laïque s’inquiètent depuis longtemps de ce type de dérapage sécuritaire qui confirme ses craintes d’une démocratie qui a de plus en plus tendance à intimider, décourager ou réprimer certaines formes d’expression citoyenne. Si une réaction policière proportionnée est légitime à l’encontre de manifestants violents, il est inacceptable que les forces de police recourent à des intimidations et à des arrestations à l’encontre de manifestants pacifiques. De telles méthodes sont « dignes » d’un Etat policier.

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